Les confessions de rousseau, livre i
Rousseau aurait été victime de paranoïa vers la fin de sa vie, et persuadé d’une sorte de «complot » contre lui. Cette impression est renforcée par Voltaire l’accusant en 1764, à juste titre, d’avoir abandonné ses enfants aux Enfants Trouvés, lui, auteur d’Émile ou De l'éducation (portant justement sur l’éducation des enfants). Rousseau écrit ainsi ses Confessions pour se justifier, répondre aux nombreuses accusations dont il est victime et pour expier ses pêchers par la même occasion. Rousseau y raconte ses années d'enfance et d'adolescence (de sa naissance à ses 19 ans) en associant sincérité, humilité et plaidoyer pour lui-même, mais Rousseau cherche tout de même à brosser un portrait positif de lui-même et se présente essentiellement comme une victime de la vie. Les Confessions de Rousseau installent un nouveau genre littéraire : l'autobiographie. Par définition, il s'agit de raconter sa vie, Or Rousseau éprouve quelques difficultés à entreprendre l'écriture de son livre, celle-ci entraine une confusion du personnage et de l'auteur. Le genre hésite donc sans cesse entre raconter la vie du personnage et commenter les évènements de cette vie. Il faudrait raconter objectivement les faits, mais l'auteur apporte un jugement sur ce qu'on lui a reproché. Biographie : JJ Rousseau fils Isaac Rousseau, horloger et de Suzanne Bernard, qui meurt en 1712,9 jours après la naissance de JJ. Sa mère morte, le jeune JJ est élevé à partir de 10 ans par son oncle Gabriel Bernard, pasteur protestant, qu'il prend pour son grand-père. Sa famille s'était exilée à Genève en 1549 à cause des persécutions religieuses. Son père fuit ensuite Genêve à la suite d'une querelle, JJ confié au pasteur Lambercier à Bossey où il passe 2 ans. Son oncle le place ensuite chez un greffier puis chez un maître graveur
Livre I :
( 0 à 16 ans = 1712 à Mars 1728)
→ Idylle des parents – mort de sa mère