Commentaire composé le mal de rimbaud
Ce poème a été écrit en 1870 pendant la guerre entre les français et les prussiens. Rimbaud a seulement 17 ans mais il se révolte déjà contre la guerre.
Comment ce poème montre-il l’engagement et la révolte du jeune poète ?
Dans un premier temps nous allons parler du combat et des soldats qui meurent. Et dans un second temps nous allons parler du reproche que le poète fait à Dieu.
Rimbaud, dès le début du poème, veut montrer que la guerre est quelque chose d’épouvantable (« folie épouvantable », v.5). Il plaint les combattants qui meurent (« pauvres morts », v.7). On retrouve un climat d’apocalypse dans les deux premières strophes : « crachats rouges » qui désignent le sang, « mitraille » (v.1), « croulent les bataillons » (v.4), « folie épouvantable » (v.5), « broie » (v.5), « tas fumant » (v.6) et « pauvres morts » (v.7). Il y a un contraste entre tous ces mots désignant la mort et les mots « ciel bleu » (v.2), « été », « herbe », « joie » (v.7), et « nature » (v.8). Il y a une allitération en « r » dans le premier quatrain : « crachats rouges » (v.1), « mitrailles (v.1), « écarlates » (v.2), « verts » (v.2), « près » (v.3), « roi » (v.3) …
L’expression « qu’écarlates ou verts » (v.3) désigne les uniformes des combattants. Ceux des français étaient rouges, ce qui renvoie au sang, d’où le mot « écarlates ». Tandis que les uniformes des prussiens étaient verts, cela pourrait nous faire penser à la nature. Mais Rimbaud avec l’expression « croulent les bataillons en masse dans le feu » (v.4) veut nous montrer que les soldats après le combat, ne sont plus qu’ »un tas fumant » (v.6). On retrouve plusieurs figures de style : « tandis que … sifflent tout le jour » (v.1), on dirait que la mitraille est vivante. « La folie épouvantable » aussi est personnifiée car elle « broie » les soldats pour en faire un « tas fumant » (v.6).
Rimbaud après nous avoir montré que la guerre était quelque chose