Commentaire composé les effarés de rimbaud
Tout d’abord, le sujet de notre première partie sera la dénonciation de la misère. Premièrement, l’auteur décrit la misère dans son état le plus « cru » et cherche à inspirer de la pitié chez le lecteur en utilisant un registre pathétique. Le dénuement des enfants est vraiment total. Les ventres creux, déguenillés, ils n’ont pas de toit au-dessus de leur tête par un temps d’hiver rude : « A genoux, cinq petits – misère !- / (…) Sous leurs haillons, / (…) Les pauvres petits pleins de givre, / (…) Collant leurs petits museaux roses. ». Ici, le mot « misère » mis en exergue comme une interpellation du lecteur ainsi que l’adjectif « pauvre » pouvant être compris au sens figuré tout comme au sens premier ne font qu’accroître la pitié pour les « cinq petits ». Nous remarquons également une rime entre deux mots de connotation opposée ce qui suggère une association ironique de l’auteur : « Ils se ressentent si bien vivre, les pauvres petits pleins de givre ». Le verbe « vivre » précédé de l’adverbe «