Commentaire composé sur gargantua
Commentaire composé
Partie 1
En étudiant les chapitres 21 et 23 du roman Gargantua de François Rabelais, nous pouvons observer une différence d’éducation, qui se révèle surtout par des figures de style. Gargantua a donc reçu une éducation de la part de deux programmes, celui moyenâgeux et celui humaniste. Nous pouvons l’observer dans plusieurs domaines : les connaissances, le corps et la religion.
Pour commencer, nous pouvons voir que ces deux méthodes d’apprentissage diffèrent complétement l’une de l’autre. Celle moyenâgeuse n’est pas très sérieuse pour l’acquis des connaissances, et François Rabelais nous le souligne à la page 177 : « Puis il étudiait pendant une méchante demi-heure, les yeux assis sur le livre mais, comme dit le Comique, son âme était à la cuisine. ». L’adjectif « méchante » exagère sur le point que trente minutes est déjà beaucoup de travail pour cette méthode d’apprentissage. De plus, ce mot donne l’impression qu’il travaille avec beaucoup d’acharnement, alors que la fin de la phrase nous montre bien qu’il ne pense qu’à aller manger. Sa concentration n’est donc pas optimale et il ne peut rien apprendre de la sorte.
En revanche, la méthode humaniste est tout autre. En effet, Gargantua passe toute sa journée à étudier, plusieurs thèmes différents, comme les lettres, les études libérales, le ciel, l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie, la musique, les caractères antiques et romains, l’art de la chevalerie et la nature. Par les accumulations et les exagérations, François Rabelais veut montrer le sérieux de cette méthode. Nous pouvons le voir dans tout le chapitre 23 : « On lui lisait quelque page des saintes Ecritures […] répétait ce qu’on avait lu […] répétait les leçons de la veille […] appliquait des exemples pratiques […] récitaient à voix claires quelques formules retenues de la leçons […] deviser ensemble […] dissertaient en se référant aux livres […] Gargantua récapitulait brièvement, à la mode des Pythagoriciens,