Commentaire composé victor hugo souvenir de la nuit du 4
Ici Victor Hugo raconte un de ses souvenirs les plus frappants, la mort d’un jeune enfant innocent. Il fait un rapprochement entre les caprices de Louis Napoléon Bonaparte et la mort de ce jeune enfant. Dans ce poème, Victor Hugo suscite l’émotion et l’indignation du lecteur avec une touche brutale dès le vers 1. En une seule phrase il met en place un choc initial, il place un contraste entre l’enfant et la violence avec une accentuation de la violence « deux balles » V.1.
Hugo met en scène et décrit une scène émouvante grâce à la description du cadre spatial avec le réalisme et l’évocation des personnages. Il décrit l’enfant, une victime innocente avec un art du portrait : une sélection des détails successifs du physique avec les vers 5-6 « sa bouche, pâle, s’ouvrait » où le lecteur peut supposer que l’enfant a été réduit au silence, avec une vision réaliste d’un corps sans vie, le visage du cadavre, des détails macabres, tragique « œil farouche », une image pathétique « ses bras ». Le lecteur peut voir aussi le contraste pathétique entre le jouet et les touches réalistes V 8-9 qui mêle le chaud (symbole des images) et le froid (le réalisme). Le vers 10 convoque le lecteur à regarder le corps de l’enfant.
Le portrait moral abonde les qualités avec les vers 35-36 en assimilant l’enfant à Jésus amplifiés par le vers 19 où l’enfant est enveloppé dans un drap comme Jésus avec un St Suaire ainsi que le vers 9 où Hugo fait référence à l’Evangile avec Jésus et St Thomas.
Victor Hugo décrit l’état de l’enfant de manière cru, insensible et cynique avec une image martyre, une dimension