Commentaire compose sartre situations

1931 mots 8 pages
Dans ses Situations, Sartre a regroupé l’ensemble des essais qu’il a rédigés entre 1947 et 1976. Le titre de ce recueil renvoie parfaitement à la philosophie qu’il a développée toute sa vie : l’homme vit dans un monde absurde, la seule façon qu’il a de donner un sens à sa vie est d’agir, agir c’est être et pour être, il faut se situer car se situer c’est interpréter l’environnement (politique, social, économique, affectif, …)
Le texte que nous proposons d’étudier est extrait des Situations, III, 2 où Sartre a rendu compte des impressions que lui ont laissées les grandes villes américaines. C’est à New York, capitale par excellence, qu’il s’attache particulièrement ici.
Son approche est pour le moins surprenante. En effet, d’abord, elle est très « impressionniste » : sa déclaration d’amour à la ville est extrêmement sensuelle. Mais surtout, il parvient à y transformer ce symbole d’urbanisation qu’est New-York en un symbole de puissance sauvage et naturelle.
Nous montrerons donc dans une première partie, comment Sartre est tombé amoureux de New York.
Ensuite, nous verrons dans une deuxième partie qu’il cherche à partager et généraliser son expérience avec le lecteur (surtout européen).
Enfin, dans une troisième partie, nous verrons comment Sartre, parvient à transformer le symbole d’urbanisme le plus moderne qu’est New York, en un symbole de puissance sauvage et naturelle.

Ce texte nous raconte d’abord comment Sartre est tombé amoureux de la ville de New York.
Effectivement, le texte s’ouvre directement sur une anaphore qui reprend trois fois de suite le pronom personnel « j’ »/ « je », qui désigne évidemment Sartre lui-même. A ce stade de la lecture, on peut donc imaginer qu’il va s’agir d’une histoire d’amour personnelle.
« J’aime New York. J’ai appris à l’aimer. Je me suis habitué à ses ensembles massifs, à ses grandes perspectives. »
On a ici une gradation qui se développe sous deux formes. C’est tout d’abord une gradation sur le plan mélodique, car

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