INTRODUCTION :
Cette pièce est écrite au moment où Beaumarchais est célèbre. La portée subversive de cette pièce effraie la société. En effet, la pièce a été interdite 6 ans avant d’être jouée en 1784. Cette représentation remportera un succès immense. La tension dramatique est ici à son comble. Ce monologue, un des plus longs du théâtre français, ne fait pas avancer l’intrigue mais a une grande portée subversive et annonce ainsi la révolution de 1789, car ce qui est véritablement révolutionnaire, c'est la passage du valet de comédie à un personnage romanesque. Il y a une rupture avec les valets de comédie traditionnelle. Figaro est tout à fait unique en son genre. Ce monologue marque un moment de crise dans la pièce.
La situation de la scène dans la pièce :
Dans l’acte I : les femmes (La Comtesse et Suzanne) affirment « [avoir] besoin de Figaro ».
Dans l’acte V : Approche du dénouement. Cet acte V réserve une ultime épreuve à Figaro, qui vient de triompher dans son procès : persuadé d'être trompé. Elles mettent au point une machination dans son dos, en comptant sur son ignorance à son sujet, malheureusement il en a vent et fait marcher son imagination : il guette Suzanne qui a donné rendez-vous au Comte. C'est l'occasion pour lui d'exprimer toute son amertume dans un monologue demeuré célèbre. Le passage que nous étudierons constitue la fin de ce monologue.
Sujets dénoncés dans le monologue :
« O femmes, femmes » : certaine remise en cause de la prédominance masculine absolue.
La naissance ne doit plus être synonyme de mérite (reproduction sociale : détermination du rang social dès la naissance).  Amertume de Figaro.
Annonce des axes :
1- La vie de Figaro, un échec ?
2- Une critique de la société.

ETUDE DE TEXTE :
I. La vie de Figaro, un échec ?
1. Une succession d’aventures
Ce monologue retrace la vie de Figaro de manière précise :
Ses origines inconnues semblent responsables de ses malheurs car volé par des brigands : or quand origines