Commentaire composé boule de suif
Dans le groupe, il y a des attitudes différentes mais elles convergent toute vers le même sentiment envers Boule de Suif.
En Effet, Monsieur Loiseau va faire de nombreuses interventions pour inciter la jeune femme à partager son repas (« Dans des cas pareils tout le monde est frère et doit s’aider »). Il va utiliser des questions rhétoriques (« demanda […] si elle lui permettait d’offrir un petit morceau à Mme Loiseau ») et des périphrases comme pour ne pas appeler la « jeune fille » par son surnom dans le but « d’arrondir sa phrase ». Tout cela permet de dresser le portrait d’un personnage grossier et mal élevé.
Sa femme quant à elle, se sert aisément dans le panier de Boule de suif, mais ne va pas daigner adresser la parole à sa bienfaitrice (« Parlant peu et mangeant beaucoup »). D’ailleurs Maupassant ne jamais la faire parler, mais simplement la laisser s’exprimer par « elle résista » et « elle céda ». Ainsi on retrouve cette « âme de gendarme » que nous décrit plus loin l’auteur.
Tout comme le Comte et la Comtesse de Bréville, les Carré-Lamandon, en bons aristocrates, sont plus subtiles. Grace à des propositions restrictives, ils se font passer pour des victimes. Madame va même jusqu'à perdre connaissance. Ils jouent cette comédie pour ne pas avoir à demander directement de l’aide à Boule de Suif. Pour faire ressortir le jeu d’acteur de ses personnages, l’auteur utilise ironiquement des expressions très dures tirer de la tragédie (comme « supplice odieux […] de Tantale », « implorait le secours » ou « une fois le Rubicon passé ») et un champ lexical de la souffrance (« suffoqués », « souffrirent », « mourante »). Enfin, ils vont parler à Boule de Suif simplement par