Commentaire composé, chapitre 13 d'un dernier jour d'un condmané de victor hugo
La misère au XIXème siècle était une réalité pour beaucoup de Français, surtout dans les prisons. En effet quelques écrivains connus comme Victor Hugo (1802-1885), puis Emile Zola se sont engagés contre la situation des plus misérables de la société française. Dans son roman, Le Dernier Jour d’un Condamné, Victor Hugo se fait le porte parole d’un condamné a mort et dénonce le monde carcéral qu’il assimile à l’enfer. Dans le chapitre XIII, à l’occasion de la mise aux fers des forçats, les prisonniers de Bicêtre assistent à une sorte de spectacle sinistre qui permet à Victor Hugo d’illustrer la misère et la déchéance humaine dans une prison.
Le narrateur, qui est un condamné a mort, assiste au ferrement des forçats. Cette scène est un des seuls divertissements accessibles pour les prisonniers. Le spectacle peut être comparé à une arène Romaine. « J’acceptai l’amusement » (p.29). Il lui est offert une cellule où il est seul. « Vous serez seul dans votre loge comme le roi » (p.29) Cela peut faire penser à l’empereur Romain qui assistait aux jeux dans son compartiment privé. Les forçats sont les acteurs tels des gladiateurs pendant que les prisonniers et quelques curieux sont les spectateurs. « C’étais les prisonniers, spectateurs de la cérémonie en attendant leur jour d’être acteurs. » (p.30) La prison donne sur une cour carré, que l’on pourrait comparer à une arène dans la Rome ancienne, où les forçats se font inspecter. Les fenêtres de la prison où tous les prisonniers s’entassent pour regarder représenteraient les gradins d’un Colysée. Les forçats rentrent par des portes basses comme les animaux ou les gladiateurs qui entrent dans le cirque, « Voila que deux ou trois portes basses vomirent […] des nuées d’hommes hideux, hurlants et déguenillés. » (p.31)Les forçats sont acclamés comme des gladiateurs ou des acteurs qui montent en scène. « A leur entrée redoublement de joie aux fenêtres. » et « il y eut une rage de battements de mains et