Les guerres, un régime dictatorial et bien d’autres fléaux à caractère politique social ou même psychologique peuvent être des raisons qui poussent un individu voire un groupe de personnes à s’exiler. En effet l’exil, pouvant se traduire comme une obligation de vivre en dehors d’un milieu, d’un environnement, d’un cadre social auquel l’on appartient et que l’on aime et aussi loin de ceux que l’on aime, s’impose souvent comme une éventuelle fatalité. C’est ainsi que Dany Laferrière …afficher plus de contenu…

En premier Lieu, l’énigme du retour se penche sur la signification de l’exil et ce qu’il représentait pour le narrateur. En effet vu les circonstances alarmantes en Haïti, l’exil ne se présentait pas seulement comme une option alléchante mais plus comme la seule option qui pourrait garantir une vie libre loin de la dictature. C’est la vision du narrateur qui, lui, aspire à une vie sans contrainte dictatoriale car il l’exprime en ces termes : « la chose la plus subversive qui soit, et je passe ma vie à le dire, c’est de tout faire pour être heureux à la barbe du dictateur. Le dictateur exige d’être au centre …afficher plus de contenu…

De cette comparaison le narrateur fait ressentir que malgré tous les inconvénients que pourrait présenter l’exil, rester au pays et subsister ne serait pas la meilleure des solutions. Ainsi, le narrateur le dit concrètement : « on doit comprendre que le minimum de confort qu’il faut pour vivre ici en hiver est une situation rêvée là-bas » (Laferrière, 2018, p. 42). Aussi le narrateur « consomme autant de viande ici en hiver qu’un pauvre en mange en Haïti durant toute une vie » (Laferrière, 2018, p.44). Le narrateur veut dire ici, en d’autres termes, qu’à Montréal ce qu’il faut à peine pour pouvoir subsister est un luxe que peu ne peuvent se permettre à Haïti. Cela démontre bien le grand