Commentaire composé rêve parisien
Un tableau idéal enchâssé dans un cadre fixe, morne : le Spleen. Ce poème donne une image double du poète, ambivalente.
I) Le tableau merveilleux
A. Le travail d’un peintre
• Baudelaire veut faire ici un tableau : « tableau », « peintre » • champ lexical de la vision : « vit », « l’image », « reflétaient », « se miraient », « yeux », « œil », « vu », « tout pour l’œil, rien pour les oreilles » • la vision s’arrête dès qu’il ouvre les yeux • beaucoup de présentatif : « c’était » comme s’il faisait la description d’un tableau • technique proche de celle d’u peintre, il utilise tous les types de lignes : verticales ou obliques (« les escaliers », « cataractes comme des rideaux », « colonnade »), courbes (« arcades »), horizontales (« étangs, « nappes d’eau », « océans », « tunnels ») • impression de confusion, de profusion, tableau qui donne le vertige : « d’immenses glaces » • jeu de miroirs : le lieu de démultiplie à l’infini : « jusqu’aux confins de l’univers » • rimes croisées => écho • beaucoup d’enjambements => profusion et infini
B. Caractéristiques de ce tableau
• univers artificiel,...
Tout d'abord, on retrouve la dimension immatérielle, éternelle et infinie du rêve (« l'image Vague et lointaine », « C'était un palais infini », « Les étangs dormants », « Des nappes d'eau s'épanchaient », « Pendant des millions de lieues, Vers les confins de l'univers », « un océan », « un silence d'éternité ») (...)
Extrait:
La vision du poète est encadrée par la réalité [et paradoxalement l'infini (vers 14) et l'éternité (vers 52) dans le monde "fini"], c'est-à-dire les deux premières et les deux dernières strophes, renvoyant dans une certaine mesure à l'idée de poème-tableau annoncée par la dédicace, le titre de la section "Tableaux parisiens" et le lexique pictural utilisé : image (vers 3), peintre (vers 9), tableau (vers 10)