Commentaire composé sur candide
Au siècle des lumières, les guerres déchirent l’Europe et deviennent un sujet de préoccupation pour les écrivains. Cet extrait témoigne de cet inquiétude et Voltaire emploi le registre ironique pour dénoncer cet événement meurtrier.
Critique de la guerre.
La guerre comme un spectacle.
La guerre est présentée comme un spectacle ; en effet, Voltaire en tant que Candide, décrit ce qu’il peut ainsi le voir. Il dit au début de la scène : « Rien n’était si beau, si leste, si bien ordonnée que les deux armées. » (l.1-l.2) ; ce qui montre la candeur et l’émerveillement de ce dernier. À la phrase suivante (l.2- l.3) « Les trompettes […], les canons » forment le champ lexical de la musique. Voltaire a voulu utilisé beaucoup de champs lexicaux, du faite à ne pas trop choqué la population de l’époque.
Le champ lexical de la guerre devient plus présent : « mousquetaire», « canons », « baïonnettes ». Mais la guerre n’apparaît pas comme une activité ordonnée, aucune stratégie guerrière n’est réellement évoquée. Il s’agit ici de se battre, les peuples sont répartis en groupe ; ils se lancent sans réfléchir dans une équipée. Tout se mesure en termes de gain : il s’agit de gagner la guerre comme on gagne un jeu.
L’ironie du passage.
L’ironie naît du décalage ; « Les trompettes, les fifres… Les canons ». Le canon renvoie à la réalité de la violence de la guerre. Ici, on peut se rendre compte que l’ironie est sous forme d’oxymore : « des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros » (l.19-20) « les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer » (l.3-l.4) ; « Boucherie héroïque » (l.11). Le lecteur peut s’en apercevoir car la guerre n’a rien d’héroïque et d’admirative. Voltaire veut créer un réaction, de sorte à faire réagir et réfléchir sur la barbarie des batailles. Il décrit la scène comme quelque chose de grandiose pour Candide, mais que ce