Commentaire composé d’un extrait de : ‘les désorientés’ de amin maalouf
C’est un appel téléphonique, venant en plein nuit d’un ancien ami agonisant lui demandant de se rendre chez lui pour se faire la paix après plus de vingt ans de rupture, qui a retiré Adam d’un sommeil qui lui obscurcit tout sentiment nostalgique de son payé natal . Cet appel appuyé d’un un petit coup de pouce féminin représenté par la compagne d’Adam « qui avait allumé la lumière » cette femme qui peut incarner une voix intérieure de son âme, veut à la fois lui éclairer et éclaircir ses vrais sentiments et surtout lui affirme le besoin de faire la paix avec son passé sans avoir un autre choix en lui disant que : « là [il] n’a[] pas le choix » ,pour ce faire, l’auteur a eu recours à un champs lexical de lumière/obscurité(allumé, lumière, à l’aveuglette, en s’endormant), mais aussi cela se révèle dans l’utilisation de l’asyndète dans ces propositions courtes et directes : « Ton ami va mourir ; il t’appelle, tu ne peux pas hésiter, tu y vas. » ;la juxtaposition de ces propositions et l’absence des connecteurs logiques indiquent que la décision de la réconciliation n’exige tant de raisonnements et de la logique, « De toute manière il ne servirait à rien d’argumenter. Tôt ou tard, il allait devoir céder » surtout lors des moments forts, telle la mort .
Certainement, à l’approche de la mort, l’on ne peut pas être capable