Commentaire de texte, "Emile Zola- Au bonheur des dames
Au bonheur des dames, Emile Zola
« Au bonheur des dames » est un roman naturaliste d’Emile Zola, il fait partie de la série des « Rougons-Macquart » qui a fait le succès de l’auteur français. On comprend en lisant les premières lignes du texte que Zola évoquera la réaction des trois personnages à leur arrivée à Paris. On peut tout de suite imaginer que l’auteur s’appuiera sur des descriptions précises afin de mettre en valeurs ces réactions (caractéristique du naturalisme).
Dans quelles mesures le choc des personnages crée une peur de l’inconnu dans cette immense ville et leur fait perdre de vue leur objectif qui est de rejoindre leur oncle ?
Premièrement on va expliquer le choc ressenti par les personnages à leur arrivée à Paris, on évoquera par la suite la peur qu’ils expriment à l’égard de cette ville qui leur est inconnue. On cherchera enfin à comprendre comment ce choc à pu les détourner de leur objectif qui est de rejoindre leur oncle.
Au début de l’extrait, l’auteur nous montre le contraste entre la vie quotidienne de ces personnages et la vie parisienne. Les personnages sont éblouis à la vue de toutes les « merveilles » de la ville parisienne et leurs regards se portent notamment sur un magasin de nouveautés inconnu pour eux jusqu’à lors. Cet éblouissement crée un choc pour les personnages. On remarque cet éblouissement à la ligne 12 « Ils restèrent plantés la » on a par l’utilisation du mot « planté » un sous entendu de blocage donc on peut dire qu’ils furent bouche-bée devant ce magasin qui éveillait leur curiosité, leur incapacité à bouger est aussi interprétable par leur choc face a ce commerce qui les interpelle. Ligne3/4 « La dure banquette d’un wagon de 3e classe » on a un lien d’opposition avec la ligne6 « Vaste Paris » on voit donc que les 3 frères on eu un brutal changement de cadre entre le wagon miteux et la ville ultra-bourgeoise.
Ligne60 « Mais Denise demeurée absorbée » on peut lier avec la ligne37