Commentaire de texte la servante au grand coeur de baudelaire
Baudelaire évoque dans son poème ses souvenirs d'enfance avec sa mère. Il sous entend la jalousie de sa mère envers la servante dans le texte où il insiste sur le « vous » du vers 1 .Il va accentuer le ton de ce reproche et va émettre quelques regrets, avec le « nous devrions » du vers 3. Malgré cela, l'auteur continue d'aimer sa mère , il essai de le démontrer dans cette lettre écrite à sa mère le 6 Mai 1861, « le bon temps des tendresses maternelles[...] pardon d'appeler bon temps celui qui a sans doute était mauvais pour toi ». Il associe sa servante à une seconde mère qu'il a peut être eu dans sa jeunesse et dont sa mère aurait été jalouse car il nous dit aussi au vers 20 « couver l'enfant de son œil maternel ».
2.La structure du poème
Nous sommes en présence d'un poème en vers réguliers qui prend la forme d'un sonnet. Dans cette évocation « de la servante au grand cœur » nous pouvons diviser le poème en deux parties. La première débute à « la servante au grand cœur » et se termine à : « les lambeaux qui pendent à la grille ». Elle possède quatorze vers avec des rimes plates tel que « jalouse », « pelouse » , vers 1 et 2 et « ingrats », « draps » vers 7 et 8. L'auteur fait allusion à une servante qui serait morte et qui sommeil avec les morts (« qui dort son sommeil sous une humble pelouse »). Nous pouvons penser que nous sommes dans un cimetière (« à l'entour de leur marbre »), et donc qu'il suscite le repos éternel, la tranquillité : cette strophe est particulièrement calme et reposante. Ces deux parties sont donc articulée par un silence, sorte de repos, de pause. Puis nous arrivons sur la deuxième partie du texte qui débute à « Lorsque la buche siffle et chante, si le soir » et se termine à « Voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse? »Celle ci est composée de huit vers divisés en deux quatrains avec là aussi des rimes plates tout au long du texte « éternel » « maternel ». Cette strophe devient bruyante, avec « la buche