Commentaire de texte sur boubouroche de georges courteline
Ce texte est un extrait de l’acte II, scène 2 de Boubouroche, texte de registre comique écrit par Georges Courteline au XIXème siècle. L’auteur écrit pour le théâtre et a un véritable talent de caricaturiste. Ce passage nous montre le personnage principal, Boubouroche, entrant en scène, après avoir appris qu’il était trompé, pour surprendre Adèle avec son amant.
Comment cette scène permet-elle de faire une critique de la bourgeoisie ?
Cette scène est une scène de théâtre comique classique mais qui grâce à la satire permet une critique de la bourgeoisie.
Cette scène est une scène de théâtre comique classique car elle fait d’abord jouer le comique de situation, en effet Georges Courteline met en scène une situation appartenant à la sphère du privé et du quotidien en nous montrant un mari trompé (ligne5 « Il y a que tu me trompes. ») . De plus, il joue sur les rythmes et les sonorités en utilisant différentes formes du dialogue théâtral ce qui participe au comique de situation (ligne10 à 13, utilisation de la stichomythie qui révèle un moment d’intense échange, ligne15 à 27, utilisation de la tirade qui permet à Boubouroche d’argumenter ses propos.). Georges Courteline fait ensuite jouer le comique de caractère, non pas en présentant les personnages de façon grotesque mais en les rendant progressivement comiques avec par exemple le changement de comportement de Boubouroche (ligne15 « Boubouroche, la main haute. » et ligne49 « Boubouroche, troublé et qui commence à perdre sa belle assurance. »). Il décrit également un bourgeois naïf (ligne50 « Enfin ma chère amie, voilà ! Moi…, on m’a raconté des choses.», ligne51-52 « Et tu les as tenues pour paroles d’évangile ? Et l’idée ne t’est pas venue un seul instant d’en appeler à la vraisemblance ?»), ce qui en soi n’est pas comique mais le devient car ce trait de caractère le rend aveugle et fait de lui une proie facile surtout face à une maîtresse manipulatrice (ligne34, elle lui