Commentaire de texte de J. Locke

Ce texte de Locke, met en rapport avec deux autres notions centrales : celles de conscience, et d’identité personnelle. Quand on s’interroge sur cette notion d’identité personnelle, on veut savoir ce qui peut bien fonder la conscience d’un être humain, d’un bout à l’autre de sa vie, et d’être, « le même que soi », d’être un « soi-même ». Qu’est-ce qui fonde l’identité personnelle et donc la personne ? Locke répond donc a cette question par: la conscience suffit à elle seule à fonder l’identité personnelle et donc la personne elle-même. Ce qui veut dire que la personne ne suppose pas un « être » caché au-delà des apparences, comme par exemple une âme, qui servirait à unifier tout ce qui nous modifie au cours de notre existence. Dans un premier temps il écrit une définition très générale de la personne : est une personne un être pensant et donc conscient, et qui se rapporte à lui-même comme étant un seul et même être. Dans un second temps, il en déduit que par conséquent pour se considérer comme la même personne en différents temps et différents lieux on n’a besoin que du fait qu’il est inutile de recourir à quoi que ce soit d’autre. Enfin, il pose nettement, en conclusion, sa thèse concernant le fondement de la notion de personne.

Dans un premier temps Locke défini la notion de personne.
- être conscient et raisonnable : 
- « pouvoir se considérer soi-même comme soi-même, une même chose pensante en différents temps et lieux » sois, une notion d’identité personnelle : se considérer comme un être unique, et qui a une unité = notion subjective de l’identité du soi.
Si on développe les définitions qu’on a pu trouver, ça veut dire que la personne est une conscience, et l’identité personnelle, dire d'abord à quoi ça s'oppose, mais aussi en quoi justement ce qu’il dit permet de mieux comprendre quel genre d’être il faut être, pour être une personne :
Le sens le plus courant du mot personne, dans le registre habituel