Commentaire de texte
Dans cet extrait de la comédie Le Malade imaginaire écrite par Molière en 1673 et elle sera la dernière comédie qu’il ait écrite. Jean-Baptiste Poquelin est un dramaturge, comédien et chef de troupe de théâtre français du XVIIe siècle. Il est auteur de nombreuses comédies telles que Les Fourberies de Scapin, L’école des Femmes, ou encore L’Avare. Le Malade imaginaire est une de ces nombreuses pièces, c’est une comédie-ballet découpée en 3 actes dont le personnage principal est Argan, un père de famille hypocondriaque. Cet extrait est la deuxième scène du premier acte, c’est un dialogue entre Argan, le malade imaginaire et sa servante Toinette. Nous verrons donc comment Molière présente de manière comique les relations entre maitre et servants du XVIIe siècle.
Tout d’abord, nous pouvons voir que la scène présente une relation spéciale entre le maitre, Argan et sa servante Toinette, que dans un sens, nous retrouvons une relation assez classique mais inhabituelle. Premièrement, nous pouvons voir que nous retrouvons bien en effet une relation de maitre et de servant dans le sens ou le maitre est « supérieur » au maitre. En effet, Toinette reste très respectueuse et ne dit pas ce qu’elle pense directement à son maître. Pour donc éviter de se quereller avec celui-ci, elle évite totalement ses reproches en utilisant l’interjection « Ah » utilisée a mainte reprise dans toute la scène. De plus, nous voyons qu’elle fait le strict minimum, elle ne met pas son nez dans les affaires qui ne lui sont pas attribuées par exemple : « Ma foi je ne me mêle point de ces affaires-là, c’est à Monsieur Fleurant à y mettre le nez » lorsque Argan parle de son lavement ; pour éviter chaque problème que peut lui causer son maitre et donc cela lui évite de dire ce qu’elle pense. Deuxièmement, nous retrouvons aussi cependant, une relation assez inhabituelle entre ces deux personnages. En effet, normalement, le maitre a aussi