Commentaire de texte
Le texte à l’étude est ici la scène dernière des Acteurs de bonnes fois. Cette œuvre de Marivaux à été représentée pour la première fois en 1748 et ce compose d’un seul acte. Merllin, valet d’Eraste, tente de répéter avec ses commédiens une petite scène de théâtre en remerciement à Madame Argante. Celle-ci permet en effet le mariage de sa fille à Erasme. Toutefois la répétion de la pièce est un échec, les personnages ne comprenant pas qu’ils jouent un rôle mélangent donc réalité et fiction. Il est alors décidé d’abandonner la pièce, d’autant plus que Madame Argante n’y est pas favorable. Madame Amelin, tante d’Erasme considère que la pièce de théâtre doit avoir lieu et qu’elle est condition première à son conssentement au mariage. Ce sera son startagème faire jouer Madame Argante à son inssu. Et c’est présisément à ce moment de confusion maximal qu’intervient la scène dernière. Tout l’enjeu du texte à l’étude réside en la résolution de l’intrigue : il sera alors intressant de montrer comment elle s’opére. Pour cela nous exposerons la partie étudiée comme une scène sous tension. Puis nous montrerons que le denouement estompe superficiellement le noued de l’intrigue et la tension. Puis nous observerons l’idée d’une dualité en cette scène comme reflet de l’œuvre tout entière mais aussi de la pensée de Marivaux.
Si la tension entre les personnages est perceptible depuis les scènes précédentes il n’en reste pas moins qu’elle est très entretenue dans cette dernière scène. Et ce principalement par le jeu de Madame Amelin. C’est elle qui oriente la conversation et donc le sujet de discorde. Les didascalies présentes « a Araminte, bas », «à Madame Argante » sont en effet là pour le monter : elle module les faits. Et de ceci démontre l’importance du jeu de scène des personnages comfortant alors la discorde. Les personnages sont en mouvement sur scène « je m’en vais », « tenez ferme » . La didascalie