Commentaire diderot, l'encyclopédie (1751-1772) extrait de « christianisme »
I Une définition originale 1) Définition de dictionnaire
En commençant par « Le christianisme » on fait une annonce de la définition, comme un article traditionnel.
« Cela prouve » marque d'argumentation, volonté de construire le discours annonce une explication.
Rq: si l'on regarde bien, dans la définition on a tous les vices rassemblés : violence, peur, superstition.
2) Mais une définition subjective (argumentation / intervention de l'auteur)
Modalisateurs comme « je le sais » qui permet de nuancé le texte, il y a de la subjectivité, Diderot va donner son avis.
Effet conseil/conséquence « En ne croyant.. »/ « il n'a point.. » , « En se conformant.. » / « Il ne sera.. »
II Un essai à double sens 1) Éloge apparent
Adverbe d'intensité « si bon »
« Religion toute sainte et toute ennemie de la cruauté » hyperbole / éloge
« l'autorité la plus respectable qui soit sur la terre » éloge, valorisation (exagérée)
« c'est le vice des particuliers et non du christianisme » .. 2) critique (engagement de Diderot)
« Le fanatisme...terre » métaphore filée, comparaison a une maladie contagieuse et ravageuse
« qui par sa superstition » emphase (hyperbole) donne l'impression d'ironie
« autorité … catholique » (la plus respectable) Périphrase, hyperbole = attaque au clergé (je veux dire..) ironie, antiphrase = il est obligé de précisé, ce n'est pas évident, les lecteurs ne savent pas que l'Eglise catholique est la plus respectable.
« et non de cette société » les nombreuses négations sont tellement insistantes que cela laisse comprendre que Diderot ne le pense pas.
Contraste entre « toute sainte » et « martyrs » dans la même phrase
« il ne portera fer et flamme » allusion aux guerres de religion. Se servir de la religion pour