commentaire du pont mirabeau
Il le compose en 1912, alors qu'il achève sa liaison avec Marie Laurencin qui l'avait rencontré 5 ans plutôt. Il regrette la fin de cet amour. C'est une élégie (le regret face à toute perte), c'est un poème de regret amoureux. Le poète exprime son regret d'avoir perdu cet amour. Un amour qui nous décrit comme s'enfuyant sous le Pont Mirabeau. Ce pont, Apollinaire le traversait en rentrant chez lui après avoir passé la nuit avec Marie.
Versification :
Dans chacune des strophes, nous avons la même disposition des vers. D'abord, un décasyllabe (10vers), puis un tétrasyllabe (4 vers), ensuite un hexamètre (6 vers) et enfin un décasyllabes. Le refrain est en heptamètre (7 vers).
Nous étudierons d'abord le cadre du poème puis nous verrons la souffrance amoureuse et enfin nous étudierons l'angoisse de la fuite du temps.
I- Le cadre du poème :
1.1 Le Pont Mirabeau :
Le texte mentionne le nom du Pont Mirabeau, qui se trouve au XVe arrondissement et qui est voisin d'Apollinaire. Il s'agit d'un pont métallique évoquant la modernité. Apollinaire est très sensible à la modernité. Il est un des premiers poètes à donner de la beauté à l'architecture. Ce pont n'est pas juste une image de la modernité, mais il est présent aussi à la fin du poème de la même manière que les piles su pont qui engendrent le fleuve. Il encadre le poème. Nous avons une métaphore « les bras tendu » assimile les bras des amants à un pont, ils forment un pont inversé. L'eau dans laquelle ce pont de chair se reflète le rétablit dans son sens normal. Elle semble s'écouler plus sur les bras des amants que sur le pont. 1' La traversée de ce pont rappelle un souvenir autobiographique, lorsqu'il passait avec Marie. 2' Ce pont symbolise une jonction entre 2 amants. 3' Le pont symbolise l'immobilité, la stabilité, il s'oppose au mouvement de l'écoulement de l'eau.
1.2 L'écoulement du fleuve :
Le fleuve est nommé dans le vers1, qui est repris au vers 22. Mais le champ