Commentaire Du Texte Aime Cesaire
Né en 1913, dans une famille descendante des anciens esclaves, Aimé Césaire était heureux de quitter la Martinique à l’âge de 18 ans pour se rendre à Paris. C’est en France qu’il est devenu un homme politique et littéraire et où il a créé le concept de la négritude. En 1939 son livre Cahier d’un retour au pays natal est publié et dans lequel Césaire réaffirme son lien nouveau avec sa terre natale.
Dans ce texte nous allons traiter de la question : comment son expérience avec l’exil a rendu plus avec le peuple qu’il n’appréciait pas au début de sa vie ? Quelle manière ses poèmes et ses actions politiques convergent-ils vers un projet humaniste ?
Prenons d’abord son amitié et sa communion avec les Martiniquais, nous explorons comment il décrit et montre sa passion pour son pays natal. Ensuite, en analysant l’extrait, nous découvrons la lutte poétique de Césaire et le langage qu’il utilise pour se consacrer à sa « mission » qui est de libérer les Martiniquais.
A cause de la colonisation de la Martinique, Césaire n’avait plus de connections avec son peuple car il pensait qu’ils avaient perdu leur dignité et le sens de l’indépendance. Pourtant, nous verrons dans cet extrait sa passion pour les martiniquais avec le langage qu’il utilise pour décrire son qualifiés d’ «amant», un terme qui exprime quelqu’un de très proche. Césaire se consacre à son intérêt auquel il « se cantonne » dans son « amour tyrannique » pour son pays, qui nous donne l’impression d’une relation jalouse et passionnante.
Césaire montre aussi une affinité pour sa terre natale et la nature en décrivant « la succulence de (ses) fruits » de la Martinique. Cette métaphore suggère que la terre du pays ressemble à une femme fertile qui enfanterait et qui est plein d’espoir et de possibilités pour le futur. Il personnifie son pays natal avec la nominalisation : « son sang » et « son génie » qu’on pourrait voir comme la représentation d’un corps