Commentaire du texte de marx sur le libéralisme économique
Si le travail est aliénant pour l’ouvrier ne peut-il cependant être enrichissant, épanouissant ?
Dans la première partie Marx nous montre que le travail à la chaîne est destructeur pour l’homme. On pourrait considérer que le travail permet l’épanouissement et pourtant ici Marx nous montre l’inverse. Il considère que « l’ouvrier s’appauvrit d’autant plus qu’il produit de richesses », cela signifie que l’ouvrier est acculé à des cadences pour que les productions augmentent. Dans ce cas, ses gestes deviennent de plus en plus mécaniques. Il ne réfléchit plus, son travail est répétitif, atomisé. La conséquence est redoutable, « l’ouvrier devient une marchandise », cela signifie qu’il est complètement déconsidéré en tant qu’homme. On ne reconnait plus ses qualités intellectuelles, il est simplement perçu comme un mécanisme, une force musculaire que l’on va pouvoir négocier et dont on va pourvoir tirer un profit.
Ce texte nous semble avoir une valeur quasi universelle car si Marx nous dit que l’ouvrier est une marchandise, que dire de notre époque où tout se vend, tout s’achète, même l’intelligence dans la Silicon Valley ou bien la performance physique des sportifs.
C’est pourquoi nous donnons raison à Marx lorsqu’il dit : « plus le monde des choses augmente en valeur ; plus le monde des hommes se