Commentaire dumarsais "phlisophe"
Dumarsais – Extrait de l’encyclopédie
- Différents procédés par lesquels s’expriment les différences entre le philosophe et les autres hommes :
Le passage s’ouvre d’une manière explicite sur une opposition l1 et l12« Les autres hommes », L 3 « le philosophe au contraire ». On retrouve cette construction dans la suite du texte l 11 « Les autres hommes » et l 14 « au lieu que le philosophe »). Ce texte nous montre que le philosophe est radicalement différent des autres hommes dans sa conduite, il y a des tournures péjoratives et négative (sans, ni ;;;). Les mêmes termes opposent les autres hommes et les philosophes (« causes et passions ») pour parler de manière laudative (qui glorifie, loue, vante) du philosophe. Une image antithétique « ténèbres/flambeau » avec la lumière représentant la connaissance et les ténèbres l’ignorance aux lignes 14 et 16. Un chiasme met en valeur le philosophe (soi-même/les autres/les autres/soi-même). Cette idée va être confirmée ligne 18 « il se contente ».
Quels termes suggèrent que le philosophe n’est pas isolé :
Le philosophe ne s’isole pas : « L’homme n’est point un monstre qui ne doive vire que dans les abîmes de la mer ou au fond d’une forêt » l.39 ; « Il travaille à acquérir les qualités sociables » l.44 ; « Il veut trouver du plaisir avec les autres » l.46
Dans le paragraphe 6 : le philosophe est un être social.
Le paragraphe 6 est une définition plus générale de l’homme, le philosophe fait partie de cette catégorie. Le bonheur n’est possible que par la vie en société « il trouve du plaisir avec les autres », il y donc une entente entre les philosophes et les autres et même une relation réciproque ligne 45/47, le philosophe cherche à se rendre utile et à plaire.
On retrouve une synthèse des qualités sociales. L’abondance des termes souligne l’importance de la vie sociale du philosophe. Son bonheur et celui des autres ne dépend pas de recherche individuelle mais de la