devons nous nous mefier de nos certitudes
1 Partir des questions kantiennes; les expliciter.
2 Insister sur le fait que toutes les questions se ramènent à la question « Qu’est-ce que l’homme? » (question anthropologique)
3 La philosophie n’est pas essentiellement une doctrine de l’univers ou de la nature (sciences). Mais la recherche philosophique concerne avant tout l’univers humain.
4 Cette recherche est singulière: en effet, nous ne pouvons pas découvrir la nature de l’homme comme nous découvrons celle des choses. On peut décrire ce qui est physique en termes de propriétés objectives, mais l’homme ne peut être décrit et défini qu’en termes de conscience. (distinguer l’objectif et le subjectif; l’être et l’être pour).
Scolie: développer la différence d’approche entre les sciences humaines et la philosophie. Procédures d’objectivation d’un côté (l’homme comme objet, soumis à la nécessité, aux déterminismes, à des lois générales de la société) qui ont l’intérêt de nous guérir d’un certain nombre d’illusions (sur notre liberté, notamment); la philosophie, qui pense l’homme comme sujet, un « moi » (c’est-à-dire, comme conscience et comme liberté). Irréductibilité des deux points de vue. Perspectives: possibilité, pour les sciences humaines, qui se sont constituées en empruntant leurs méthodes aux sciences de la nature, de faire une place à la subjectivité et à la liberté (sans non plus en faire un absolu).
5 La conscience: il y a un soi, ou un moi, pour lesquels les choses sont, pour lesquels tout est. La tâche du philosophe est alors de « savoir être à soi », comme disait Montaigne. « La plus grande chose du monde est de savoir être à soi », disait-il. Et pour cela, il faut connaître en quoi consiste ce soi, ce moi. L’impératif de la philosophie est: « Connais-toi toi-même » (une réflexion).
6 La conscience n’est pas une propriété de la matière, ni de la nature, mais de la seule pensée. Le phénomène de la conscience est interprété par beaucoup de philosophes comme le