Commentaire En Frappant à une porte Victor Hugo
L’extrait présente tout d’abord la souffrance éprouvée par l’auteur. Victor Hugo met en relief le lyrisme de ce poème dû à l’expression de ses sentiments personnels et à la réalité des épisodes cités. Le récit étant au passé souligne qu’il fait un bilan de sa vie car le temps dominant des verbes est le passé composé : « J’ai perdu » (v.1), « J’ai vu » (v.14). La répétition de l’interjection « hélas » (v.2 et 7) accentue la douleur d’Hugo éprouvée à la perte des êtres aimés. Les anaphores de « J’ai » répétées onze fois, les tétramètres « Qui me va mieux » (v.15), « Les vents, les jours » (v.20) allongeant le vers ainsi que des verbes rapportant au vécu : « su » (v.13), « connu » (v .17), témoignent de la vie bien remplie de Victor Hugo. Le parallélisme « J’ai su monter, j’ai su descendre » (v.13) suggère les hauts et les bas de la vie. Ce poème intègre le registre tragique avec l’omniprésence de la mort qui soutient donc un destin tragique. Le « Je » (v.5 et 10) suggère un poète qui a souvent côtoyé la mort au cours de son existence. Il est au bout de sa vie, prêt à mourir, comme le montre le tétramètre « Ouvre tombeau » (v.28). L’idée d’une vie marquée par le deuil est soutenue par le champ lexical de la mort : « glas » (v.4), « cercueil » (v.12), « tombeau » (v.28), mais aussi par une