commentaire femme noire senghor
Axe 1 : Dimension Symbolique de la Femme : portrait élogieux et incantatoire qui valorise ce qui a été dévalorisé (couleur et forme stéréotypes) répétition anaphorique du mot « femme » et parallélisme au niveau de la construction des phrases « femme noire/ femme nue » et « ta couleur qui est vie/ ta forme qui est beauté »
1. Femme = Mère : image sécurisante « ombre » « douceur » « mains » v.3 Des métonymies. « bandait mes yeux » conception sentimentale du monde et non pas logique ou matérialiste vu le blocage du visuel.
2. Femme = L’Aimée/la Muse (description érotique, images sensuelles) Lexique sensuel à connotation érotique : sensation gustative en jeu :v.8 « fruit mûre… vin noir… bouche… bouche », tactile : « chair ferme »: périphrases valorisant la dimension sensuelle de la femme « sombre extase du vin noir »(extase, vin = état d’ébriété) + une série de périphrases désignant la femme en lui assénant le rôle d’une Muse « bouche qui fait lyrique ma bouche »
Axe 2 : L’Allégorie de la Femme et le régime matriarcal :
1. Femme Déesse chtonienne = Terre (Allégories, des métaphores typiquement africaines : « L’Eté et le Midi » v.3 : allégories, images chaleureuses, lumineuses voir solaires typiquement africaines « Terre promise » v.5 : périphrase lieu du retour à l’instar des juifs, patrie + un futur attendu. « Savane aux horizons purs, savane qui frémis aux caresses ferventes du Vent d’Est » : périphrases combinées à des anaphores désignant la femme, l’assimilant à des images thériomorphes, elle transcende pour devenir une partie intégrale du cadre naturel, rappelant fortement l’Afrique, surtout l’allégorie « Vent d’Est ».
2. Femme = Vie ( Mouvement cyclique) : femme origine du monde ; responsable de la continuité du cycle de la vie : sa mort n’est pas une fin ; elle se regénère, dans le cadre d’une