Commentaire fortune des rougon révolte des insurgés
Tout d’abord, la scène nous est présentée selon le point de vue de Silvère, qui reste très admiratif devant la colonne : « élan superbe, irrésistible » ; « grandiose ». En effet, le point de vue interne rendent la scène plus héroïque qu’elle ne l’est vraiment. Mais petit à petit, le registre de l’épique s’installe : les hommes sont soumis à des forces surhumaines qui les dépassent : « la route devenue torrent » signifie qu’il y avait tellement d’hommes qui défilaient que la route ressemblait à un torrent très agité. Afin de renforcer cette idée d’épique, le narrateur utilise le champ lexical du combat : « derniers bataillons » ; « éclat assourdissant ». Par ailleurs, le narrateur utilise de nombreuses figures de style telles que les métaphores et les hyperboles afin de mettre en évidence la foule en mouvement. Ces figures de styles amplifient l’intensité de la situation : « flots vivants » (métaphore) « flots » (eau en mouvement qui désigne la foule d’insurgés) ; « tempête humaine » (hyperbole et métaphore) « tempête » (les insurgés sont tellement en colère et agités que l’ensemble ressemble à une tempête) ; « éclat assourdissant » (hyperbole) « assourdissant » (le chant des insurgés ne rend pas sourd : c’est une exagération). Les métaphores et hyperboles permettent de montrer la puissance de la colonne. Enfin, le chant de la Marseillaise que hurlent en cœur les insurgés résonne dans l’espace. Pour renforcer cette idée, le narrateur utilise le champ lexical de la musique: « monstrueuses