Commentaire jules fery lettre aux enseignants

1473 mots 6 pages
Jules Ferry nait en 1832 dans une famille de bourgeois républicains aisés. Il prend part dans la presse à l’opposition contre le second empire. A la chute de ce dernier, le 2 septembre 1870 il fait partie du gouvernement provisoire et occupe le poste de maire de la ville de Paris sous la commune, épisode sanglant dont il gardera, en même temps qu’une certaine crainte des mouvements populaires, la conscience de la nécessité de réformes. Elu député aux élections législatives de 1871, il fait partie des personnalités qui s’opposent à la majorité royaliste et finissent par imposer définitivement la République en 1879. Républicain modéré, Ferry est ainsi, de part son parcours personnel, profondément marqué par les principes de liberté et d’égalité. Héritier de la pensée des lumières et de la révolution française, fortement influencé par le positivisme d’Auguste Compte et par la moralisation de la raison prônée par Kant, il a, comme la plupart des républicains, foi dans le progrès humain tant sur le plan matériel qu’intellectuel. C’est donc tout naturellement qu’en tant que ministre de l’instruction de 1879 à 1883, Ferry réforme l’école pour en faire le vecteur de ces idées, de ce progrès. Promulguant progressivement ces lois pour qu’elles soient mieux acceptées, il rend d’abord l’école primaire publique gratuite, puis l’instruction (et non la scolarisation) obligatoire, mais ces démarche s’inscrivent dans la continuité d’un mouvement entamé depuis la révolution. En 1882, c’est dans la laicisation de l’instruction publique et son rôle nouveau d’édification morale et civique, que se situe vraiment la nouveauté.(La commune de Paris qui comptait en faire l’essai, n’ayant pas vraiment eu le temps de mener à bien son projet) Suite logique de la campagne anti-cléricale menée par le consensus républicain sous l’impulsion de Gambetta contre le retour à « l’ordre moral » souhaité par les royalistes ; de ce débat qui cristallise pour un temps l’unité républicaine et permet

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