Commentaire La Bruyère, Victor Hugo et Jacques Prévert
Les auteurs ont une visée commune. En effet, les trois textes ont pour but de susciter l’indignation, la justice et l’exclusion dans la société. La Bruyère décrit un personnage égocentrique qui ne pense qu’à son propre intérêt. V. Hugo raconte l’anecdote dans laquelle un homme pauvre et misérable, est arrêté pour avoir volé du pain, il observe aussi une femme riche qui ne le remarque même pas. Et enfin dans le dernier texte du corpus, Prévert raconte la vie d’un homme qui n’a pas mangé depuis trois jours, et qui finit par tuer un homme pour lui voler ses pièces et ainsi pouvoir se nourrir. Les trois textes dénoncent des situations injustes. Gnathon reste indéterminé comme l’homme dans le texte de Prévert. Dans le texte d’Hugo, «cet homme n’était plus un homme, c’était le spectre de la misère, c’était l’apparition, difforme, lugubre, en plein jour, en plein soleil, d’une (…) d’une révolution » (lignes 22-24), l’homme devient le symbole de tout un peuple « inférieur » à une noblesse indifférente. Mais les auteurs passent par des voies différentes.
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