Commentaire, Le père Goriot de Balzac
Dans l’extrait proposé, le père Goriot (personnage éponyme) est mort. Il n’y a que Rastignac, un jeune provincial sans aucune fortune et Christophe, qui sont allés à son enterrement. Tandis que les filles du regretté, pour lesquelles il aura donné tant de mal pour leur rendre une vie meilleure, sont absentes.
A travers cet extrait, nous allons voir en quoi ce texte souligne la volonté réaliste de l’auteur.
Dans cet extrait, le narrateur nous plonge rapidement dans l’ambiance et l’environnement de l’action en utilisant le therme de « corbillard » champs lexical de l’enterrement que l’on retrouve tout au long du texte, qui se veut réaliste. Nous sommes donc ancrés dans l’histoire. Il s’agit d’un enterrement, l’atmosphère est alors nostalgique « qui se rapportait à un temps » mais surtout triste « seul, sombre ». Il y a également des repères topographiques, l’auteur veut préciser la scène, la rendre plus réaliste. « Rue Neuve-Sainte-Geneviève ». On peut également relever des adjectifs numéraux qui sont présents, et qui sont là pour plus de précisions. Le discours direct est présent, les paroles ne sont pas rapportées indirectement. L’auteur ne veut pas perdre une partie de ce que les personnages disent, et cela nous permet de « vivre » la scène. Il y a là un gros soucis du détail, l’auteur veut que l’on sache exactement ce que les personnages disent.
L’extrait a pour thème principal cet enterrement, mais on y retrouve le champs lexical de l’argent « franc, pourboire ». Malgré cet argent, on y voit un manque de moyen « une seule voiture ». L’enterrement se déroule très rapidement ( à peine 1-2 heures). La juxtaposition des propositions, des adjectifs, nous montre la précipitation de l’enterrement. L’auteur dénonce une société qui ne prend ni le temps d’enterrer ses morts, ni le temps de leur rendre hommage,