Commentaire - Le travail de Karl Marx
Karl Marx dans son extrait sur le travail (Le Capital, livre I, 3ème section, chapitre VII), présente de manière comparative et à partir d’exemples précis la différenciation du travail humain au travail animal par la notion de but que celui-ci apporte à la volonté humaine. Mais peut-on distinguer le travail humain de l’activité animale ? Où est le fondement de cette possible distinction ? L’auteur, K. Marx, cherche par un explication bien précise et structurée à nous prouver que le travail humain n’est pas que la transformation de la Nature ou la création d’outils par cet intermédiaire mais bien le moyen d’arriver à ses fins. Il nous compare premièrement divers exemples du travail animal à ceux des humains. Il indique ensuite peu à peu les différences qui régissent ces deux espèces au sein de ce même sujet qu’est le travail. Et finalement nous présente ce que l’acquisition d’un but permet d’agir sur la volonté, la conscience d’un individu et le pousse vers l’avant.
L’auteur dès le début de son raisonnement fixe déjà un terme : « Notre point de départ, c’est le travail sous une forme qui appartient exclusivement à l’homme. » (l.1-2). Il désigne donc un mode de travail particulier que seul l’homme effectue au détriment de l’animal et autre espèce vivante. L’homme et sa façon de travailler forment déjà d’après Marx une différence fondamentale. Son idée ainsi formulée, il paraît certain qu’il va en donner l’explication par la suite au fur et à mesure.
Il cite ensuite des comparaisons surprenantes, voire même contradictoire avec ses premiers dires : « Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l’abeille confond par la structure de ses cellules de cire l’habileté de plus d’un architecte. ». Il désigne l’araignée comme étant capable d’accomplir le même travail (chacun à son échelle) que l’homme. Il va même plus loin en affirmant que l’abeille ferait des structures même plus complexes que ce que certains