Commentaire, "les obsèques de la lionne", la fontaine
Comment la fable permet-elle à La Fontaine de dénoncer les travers de la cour ?
Tout d’abord, nous allons voir l’aspect du récit en analysant l’anecdote de la mort de la Lionne et la forme du texte. Ensuite, nous nous intéresserons à la portée satirique de la fable à travers la personnification ou encore la satire du pouvoir absolu et des courtisans. Et pour finir nous réfléchirons sur la morale que La Fontaine veux nous transmettre à travers cette fable. On peut remarquer que cette fable est écrite en tenant une structure narrative animée.
Elle est rendue vivante par l’aspect pittoresque de certains « tableaux ». En effet, il est facile de s’imaginer les scènes comme s’il s’agissait d’un film, d’un dessin animé ou quoi que ce soit d’autre. Comme par exemple la scène au début de la fable, soit l’anecdote de la mort de la lionne « La femme du Lion mourut : Aussitôt chacun accourut Pour s’acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroit d’affliction. » (Vers 1 à 5). De même au moment du rebondissement lorsque le cerf rigole alors qu’il ne le faut pas « Bref il ne pleura point. Un flatteur l’alla dire, Et soutint qu’il l’avait vu rire » (vers 28-29) et du revirement avec la stratégie mise en place par le cerf « Le cerf reprit alors : Sire, le temps de pleurs Est passé ; la douleur est ici superflue. Votre digne moitié couchée entre les fleurs, Tout près d’ici m’est apparue ; Et je l’ai d’abord reconnue. Ami, m’a-t-elle