Commentaire littéraire demain dés l'aube
Victor Hugo vécut au XIX éme siècle. Il fut considéré comme l'un des plus importants écrivains romantiques de la langue française. Mais c'était aussi un poète, un dramaturge et un homme politique. Il écrivit Les Contemplations en 1856, un recueil de poème lyrique dont est tiré Demain Dès l'Aube.
Ce poème a été écrit le 3 septembre 1847, la veille de la date d'anniversaire de la mort de Léopoldine, la fille de Victor Hugo. Il nous raconte en trois strophes le voyage de deuil que le père effectuait pour mettre des fleures sur la tombe de sa fille. C'est l'occasion pour le poète de méditer et de s'exclure volontairement du monde d'où sa profonde mélancolie. Alors en quoi la mélancolie du personnage romantique amène à la méditation, à la contemplation ? Pour cela analysons : un long voyage de deuil d'un personnage déterminé et un personnage qui vit dans la mort et dans le souvenir de sa fille.
Dans ce poème le narrateur donne l’impression que le voyage est très long mais il a une grande détermination.
D’une part il y a l’expression de la progression dans l’espace. Tout d’abord elle est marquée par l’utilisation des verbes de mouvement « je partirai », «j’irai », « je marcherai », « j’arriverai ». L’emploi de ces verbes montre que le narrateur va voyager. Puis cette progression est exprimée par une série de lieux différents et de la succession des paysages différents avec l’énumération d’une nature qui change « par la montagne », « par la foret ». Enfin à la strophe trois le voyage devient maritime. Ce changement est signalé par la synecdoque au vers 10 « des voiles » et le nom propre « Harfleur » indique la progression dans le voyage.
D’autre part le narrateur a une grande détermination lors de ce voyage. Premièrement le temps principal de ce poème est le futur comme le verbe « marcherai » en emploi absolu suggère une idée de durée mais surtout de détermination dont ici celle