Commentaire littéraire sur l'incipit de Thérèse Raquin
L'incipit que nous étudions, extrait du roman « Thérèse Raquin » écrit par Zola en 1867, décrit le passage du Pont-Neuf. Zola fait une description très détaillée du lieu du passage du Pont-Neuf. Pour cela il utilise des connecteurs logiques.
Comment Zola fait du lieu du passage du Pont-Neuf une description scientifique dans son projet ?
Tout d'abord nous allons voir que les lieux utilisés par Zola donnent une impression de réalisme, mais ensuite pour cela, il utilise aussi différents champs lexicaux pour donner une impression lugubre de ce lieu. Pour finir, nous verrons que Zola fait de ce roman un projet scientifique.
D'abord les lieux utilisés par Zola donnent une impression de réalisme car il décrit le lieu comme un peintre. Le texte commence par une vue d'ensemble et se termine par un point précis. Pour cela il utilise des connecteurs logiques, par exemple : à droite, à gauche qui sont tous deux des compléments circonstanciels de lieux. Zola nous décrit le lieu avec des couleurs : « jaunâtres » l.6 ; « blanchâtre » l.10 ; « verdâtre » l.22 ; « horrible couleur brune » l.30 ; « velours bleu » l.33... Il utilise aussi des mesures : « trente pas de long et deux de large » l.4-5, mais aussi des formes : « des formes bizarres » l.24, ainsi que de la lumière : « reflets » l.21.Le lieu est réaliste car Zola utilise aussi des lieux réels comme « la rue Guénégaud » l.1 ; « le passage du Pont-Neuf » l.2 ; « de la rue Mazarine à la rue de Seine » l.3-4.
Puis pour la description du passage du Pont-Neuf Zola utilise le présent de l'indicatif dont sa valeur est la vérité générale. Zola l'utilise pour augmenter l'immersion dans le lieu qu'il nous fait imaginer.
Après avoir montré que la description du Pont-Neuf ancrait le roman dans le réalisme, nous allons voir que Zola a laissé des indices nous laissant présager la tragédie finale du roman. D'abord, Zola utilise différents champs lexicaux pour donner une impression