Commentaire p 44

Introduction : Mauriac fait partit de la bourgeoisie bordelaise dans une époque où les mariages arrangés existent encore. On est dans un passage clé du livre, c’est le récit d’une soirée qui a été esquissé dans le chapitre 1 et différé depuis. Entre les 2 il avait besoin de revenir sur son enfance et sa jeunesse pour mieux comprendre ce passage. P42 « cette nuit où tu as détruit à notre insu notre bonheur ».
Lecture du texte : « je recule toujours […] le temps de mon bonheur » p44-46
Problématique : Cet épisode est-il une simple maladresse de la part de sa femme ? Ou bien la preuve qu’elle ne l’a jamais aimée ?
Annonce du Plan : 1. Le bonheur et son effondrement 2. Maladresse ou duplicité

Plan : 1) le bonheur et son effondrement a) Le bonheur existait Il y a une harmonie des deux personnages avec la nature. Le texte s’annonce comme un récit (l1) mais il commence par une description qui est extrêmement détaillé pour montrer l’importance qu’a eue cette nuit dans sa vie, et donne un aperçu sur l’ultime moment de leur amour. Les personnages sont dans leur intimité, ils vivent la magie de la nature à travers les volets de leur chambre : c’est le romantisme. Il y a des échos entre les éléments de la nature, le froissement des feuilles évoque la respiration d’une personne. La lune semble transfigurer ce qu’elle touche. Il y a une harmonie entre les personnages. L’intimité est évoquée de manière très discrète « ta tête ne reposais plus au creux de mon épaule » « l’abime » est le moment de la plus grande intimité entre eux. « L’aube apparait » signifie qu’ils ont parlés toute la nuit. Le « nous » apparait souvent devant des verbes de sensations « nous n’entendions plus » permet de montrer qu’ils sont si proches l’un de l’autre qu’ils sont capables de savoir ce que ressent l’autre, ils n’ont pas besoin de se parler pour entendre le silence. b) L’effondrement
Il suffit de quelques mots pour tout faire disparaître «