Commentaire_Mornes Campagnes

843 mots 4 pages
Commentaire de Mornes campagnes Mornes Campagnes est un poème réaliste qui, à travers un paysage de campagne, nous montre à l'œuvre le processus d’industrialisation, transformant le monde rural d'autrefois en un espace industriel triste et monotone. Il nous dévoile un monde en profonde mutation, traversé par de grands bouleversements. L’auteur se remémore alors avec nostalgie l’ancienne vie des plaines et nous donne une vision mythique de l'âge d'or. C’est pourquoi, après avoir présenté la façon dont le poète transforme l’évocation de l’expansion des usines en un adieu à l’âge d’or, nous étudierons les procédés qui rendent cet univers fantastique.

Nous allons en premier temps expliquer comment l’évocation de l’expansion des usines est transformée en un adieu à l’âge d’or. Tout d’abord, le premier quatrain a une composition classique et un rythme régulier. Il est en alexandrins, avec des rimes croisées. Cette strophe nous décrit une campagne triste et usée, avec des « clos », des « granges » et des « fermes dont les pignons sont vermoulus ». Nous découvrons un espace sans vie avec une « plaine morne et morte». Cette dernière citation est reprise en anaphore et crée alors une insistance. A travers une personnification : « la plaine…ne se défend plus…et la ville la mange», nous comprenons que cet espace est las de se battre contre l’inexorable extension de la ville et a fini par céder sous la pression croissante. Ici, le terme « mange » donne l’image d’un monstre. Ensuite, la deuxième strophe nous explique la victoire des machines sur la campagne. Celles-ci sont caractérisées comme étant « criminelles » et « diaboliques », en opposition aux « blés évangéliques » et au geste du vieux semeur qui « semblait en accord avec le ciel ». Les machines nous sont présentées comme des bêtes effrayantes. L’auteur en est terrifié mais également fasciné comme le montre le qualificatif « formidables » qu’il leur donne. Dans la troisième strophe, le poète

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