Commentaire composé

Jude Stefan, de son vrai nom Jacques Dufour, est un poète, nouvelliste, essayiste, épistolier et moraliste Français du XX° Siècle qui a publié de nombreux livres. Il a été professeur au lycée de Bernay où il a enseigné le français, le latin et le grec. Son poême « Odette Royer » provient du recueil Désespérence, déposition parut en Mai 2006 et édité par Gallimard. Dans ce texte il évoque une personne qu'il a bien connu, et qui est décédée. Il s'agira de voir comment Stefan rend hommage à cette Odette Royer. Pour ce faire, nous étudierons dans une première partie les souvenirs simples que lui inspirent Odette Royer, puis dans une seconde partie la dimension plus pathétique du poême.

Tout d'abord, le titre nous indique que le poême parle d' « Odette Royer », et les verbes « faisions »v.3 et « rabattait »v.13 à l'imparfait nous montrent qu'il parle de ses souvenirs, et donc de ses souvenirs avec Odette Royer. Ce texte est un poême post-mortem et non un dithyrambe car il raconte les souvenirs qui lui viennent en tête sans faire un « tri » pour ne retenir que les choses qui font l'éloge d'Odette Royer, il ne cherche pas à embellir pas son image, il raconte la simple véritée Le rythme croissant du premier vers (2+4) donne l'impression que l'auteur est emporté par ses souvenirs. Les souvenirs qu'il a d'Odette Royer sont des souvenirs enfantins « faisons la grenouille »v.3, « soubresautant »v.5, « gommer en tirant la langue »v.8-9, « rabattait sa jupe »v.13, ce qui témoigne de la simplicité d'Odette Royer elle-même. Ces activités innocentes, nous montrent qu'elle ne sort pas du lot, qu'elle est une enfant ordinaire, plutôt joyeuse, et que l'on devine plutot proche de la nature «dans le pré »v.4 et « sa jument »v.11. On pourrait presque croire Odette simple d'esprit aussi « durant l'enfance sans génie »v.7. Elle mène sans doute une vie simple : « en ces jours de salade » indication temporelle qui idésigne le