Commentaire de Philosophie sur le texte de David Hume.

Lorsque Jean Paul Sartre affirmait que la conscience de soi se construisait à l’aide d’autrui, Rousseau pensait quant à lui qu’elle était innée chez l’Homme. Ils discutaient sur les moyens d’acquisition de la conscience de soi, la conscience réflexive. Ici, David Hume, philosophe anglophone, se demande par quels moyens il accède à cette conscience réflexive. Pour lui, la conscience de soi ne peut s’établir que par nos perceptions. Cependant, Hume pense également que la conscience de soi n’est pas quelque chose d’immédiat. Pour parvenir à une telle thèse, David Hume énonce la manière selon laquelle la conscience de soi est immédiate pour ensuite argumenter par son opinion, c'est-à-dire par rapport à ses ressentis personnels. Le texte a apporté un nouveau raisonnement sur la manière de se saisir du « moi », éloignant alors les raisonnements d’autres philosophes. De plus, sachant que personne n’a les mêmes perceptions, pouvons nous penser que les Hommes accèdent de la même manière à la conscience de soi ?

Hume initie sa démarche par un constat selon lequel la conscience de soi est innée chez l’Homme, comme il est écrit aux deux premières lignes, « Il y a certains philosophes qui imaginent que nous avons à tout moment la conscience intime de ce que nous appelons notre moi ». En effet, comme le disait Rousseau au XVIIIème siècle, la conscience de soi est innée et infaillible. Cependant, Hume utilise le terme « imaginent », il affirme alors que les discours de ces philosophes n’étaient pas fondés en raison.
De plus, le constat exprime aussi que « certains », ce qui réfère à l’idée de la conscience transparente, avec le principe de « rien de moi ne m’échappe », mais aussi que le « moi » serait établit comme une « évidence », c'est-à-dire comme un fait indéniable, et d’une « simplicité parfaite », sans encombre à l’opposer du complexe, comme dans le cas de l’innéité de la conscience de soi pour Rousseau vu