Commentaire phèdre : la violence des sentiments
Suite à la réplique d'Hippolyte, Phèdre prononce une longue tirade qui est l'objeté d'un aveu qui n'était pourtant pas volontaire. En effet, Phèdre était venue parler à Hippolyte dans l'espoir de réussir à le convaincre de ne pas écarter son fils de la succession de Thésée. Prise par ces émotions, elle s'est sentie forcée de tout avouer.
De plus, au travers de son discours, Phèdre évoque certains termes qui renvoient à une violence de l'amour. Tout d'abord, on relève le « Ah » vers 4 qui est un cri déchirant montrant alors l'expression de sentiments qui auraient dus être avoués depuis longtemps . Il est par ailleurs suivit d'une apostrophe classique du langage amoureux : « cruel » qui montre particulièrement la souffrance ressentie. Dès le début de sa tirade, Phèdre évoque tout de suite les paroles précédentes qui l'ont trahies. En effet, elle utilise les mots « tu m'as trop entendu » au vers 4 ainsi que « Je t'en ai dit assez » au vers 5. Par ailleurs, on peut voir un aveu se déchaînant puisqu'elle utilise des termes