Commentaire Rêverie de Victor Hugo
Au XIX ème siècle en Europe, l'Orientalisme fait son apparition et comme beaucoup d'auteurs, Victor Hugo s'en inspire. De plus, Hugo étant un romantique, il pense que l'Orient est un endroit magique, afin d'échapper à son quotidien. Le poème Rêverie fait parti du recueil Les Orientales de ce dernier. Dans Rêverie, l'auteur est à sa fenêtre et rêvasse en regardant un paysage automnal. Nous allons donc chercher en quoi l'évocation de l'Orient permet à Victor Hugo de surmonter sa tristesse et la désolation du paysage qu'il a sous les yeux.
Pour cela, nous allons d'abord voir en quoi le poète et le paysage sont tristes puis comment la rêverie Orientale est caractérisée dans le poème.
Pour commencer, on remarque que dans la premère moitié du poème, Victor Hugo fait allusion à son quotidien, à l'Occident et dans la deuxième partie du poème : à la magie de l'Orient. Rêverie est un poème lyrique car l'auteur exprime ses sentiments à la première personne du singulier : « Je rêve » (v. 8). Aussi, on retrouve plusieurs fois la notion de la solitude dans les deux premiers strophes « Laissez-moi ! » (v. 1), « Le grand bois [...] dore seul la colline » (v. 4), et « seul » (v.8). L'adjectif « seul » placé au milieu de l'alexandrin et avant le verbe accentue la solitude du poète : « seul je rêve » (v. 8). Ensuite, le décor du paysage renforce la tristesse du poète car l' « automne décline » (v. 5), c'est donc le début de l'hiver qui est une saison triste sans soleil et avec une nature morte. D'ailleurs dans ce poème, Hugo accorde une grande importance au Soleil, il y fait allusion plusieurs fois : « Le soleil » (v. 6), « l'astre géant rougit et disparaît » (v. 3), dans cette dernière citation il y a une personnification du Soleil qui peut faire référence au père de Victor Hugo qui est mort la même année. Le verbe « Disparaît » donne l'impression qu'il ne va plus jamais revenir, comme si c'était la fin du monde. Pour finir, Hugo utilise le champ