commentaire sur la crise iconoclaste (730-843)
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Le document 4 dépeint les persécutions des moines au VIIIe siècle sous l’empereur Constantin V. Le premier texte nous explique le déroulement de l’humiliation d’Etienne le jeune, higoumène c’est-à-dire chef du monastère du Mont-Saint-Auxence près de Constantinople. Accusé de mauvaise conduite car « iconodoule » ce qui signifie qu’il vénérait les images saintes, il prend le statut d’opposant à l’empereur pendant sa vie monastique. La principale raison (mais pas donnée officiellement ) pour l’empereur de ce retour a l’iconoclasme est qu’il est affaibli par la vénération des images, et perd donc son statut d’homme sacré, et d’intermédiaire entre Dieu et les hommes. L’extrait proposé est tiré de l’ouvrage La vie d’Etienne le Jeune pas Etienne le Diacre, l’une des seule source de la vie d’Etienne, écrite 4O ans après sa mort par un diacre de l’église Sainte-Sophie de Constantinople. Il explique la volonté d’Etienne le jeune de vivre pour son idéal monastique et la vénération des icônes. Etienne le Jeune fut accusé pendant sa vie d’avoir monté un complot contre l’empereur (le « Podopagouros ») et en se présentant devant la cour à l’appel de l’empereur, il aurait piétiné volontairement et publiquement une pièce de monnaie a l’effigie du roi, un outrage sans pareil qui lui valut une humiliation publique racontée ici, puis suivit plus tard de son exécution en 765. Tout d’abord le texte nous présente le rassemblement du peuple désigné comme nombreux et universel car représentatif de toutes les générations, autour d’un événement vu comme une sorte d’animation publique. L’empereur convie tout son peuple avec surement pour motif d’imposer la dissuasion, et montrer l’exemple pour ceux qui se comporterait de façon « hérétique » comme Etienne, des vieillards aux générations futures. On constate que le roi conserve une autorité sur son peuple entier car sa présence impose comme le dit le texte un « silention », signe de respect. L’amphithéâtre, lieu public et l’aube comme moment