Commentaire sur la peine de mort, camus
Après L’Etranger paru en 1942, Albert Camus publie en 1957 Réflexions sur la peine capitale avec Arthur Koestler. Cette même année, deux traités ont été signés à Rome : le traité instituant la Communauté économique européenne et le traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique. Tous deux symbolisent l’acte de naissance de l’Union européenne.
L’extrait proposé provient d’un essai sur la peine de mort. On remarque qu’il mêle narration et argumentation. Il s’agira donc de voir comment l’auteur parvient à nous convaincre d’être contre la peine capitale.
Nous allons donc montrer le caractère de cet extrait afin, par la suite, d’expliquer l’indignation du peuple face aux crimes commis et en suite le dégoût ressenti après avoir assisté à l’exécution du criminel et pour enfin présenter de quelles façons l’auteur dénonce la peine de mort.
Comme nous l’avons dit précédemment, le caractère de cet extrait est particulier. Il donne à voir deux types de discours.
Dans un premier temps, l’auteur ne donne pas directement son opinion. On remarque qu’il utilise d’abord le discours narratif. Il use du raisonnement inductif pour valoriser son point de vue. Il va donc commencer par raconter l’expérience de son père pour enfin aboutir à une généralité et exprimer son opinion.
Il va chercher à nous prouver que l’histoire de son père est vraie, qu’il ne l’a pas inventée, pour nous convaincre. Tout d’abord, il nous donnera un indicateur de temps « Peu avant la guerre de 1914 » ligne 1, et de lieu « Alger » ligne 3.
Puis, il prendra sa mère comme témoin « ma mère raconte » ligne 11 et utilisera « m’a-t-on dit