Commentaire sur le roman de corinne chevallier la petite fille du tassili
L’histoire fait intervenir le passé lointain du Tassili, qui, il y a des milliers d’années était une terre fertile, où les hommes préhistoriques chassaient, et vivaient en toute commodité dans un climat tempéré.
Un Sahara couvert de lacs
Ce néolithique saharien retrouve ses traces dans des peintures rupestres qui témoignent du passé de cette terre. Des figures de personnages, des représentations de scènes de chasse, de guerre y sont figurées, à travers des dessins bien précis, parfois étranges… « Sahara veut dire désert ! A l’âge de pierre il n’y avait ici ni désert, ni chameaux. Le Tassili était boisé, couvert de lacs et de rivières. Les pluies arrosaient les prairies ; les hommes élevaient des bœufs et chassaient l’antilope. »
Le décor du Tassili et la fiction
L’histoire laisse alors place à une description précise et détaillée des étendues désertiques (le sable, le soleil implacable, les palmiers, les chameaux, les rochers, les dunes de sable) l’auteur entreprend de charmer son lecteur par l’incroyable magie du désert. Cette description correspond à des fragments descriptifs intégrés à la narration, en employant de nombreux adjectifs (« courbes douces », « couleurs ocres »), des verbes d’état (« semblait », « était »…etc.), des locutions appartenant au vocabulaire spatial et temporel (« au sommet », « pour l’instant »).
Le narrateur, extradiégétique, parcours du regard les touristes installés dans l’avion pour leur départ à Djanet ; et comme une caméra qui défile, il nous fait un compte rendu de tout ce qu’il voit, puis l’interprète. Le récit commence par une focalisation externe, qui n’offre que des informations superflues au lecteur, puis prend l’attitude d’un narrateur omniscient, et se faufile dans l’état d’âme de chacun des personnages, pour faire part au lecteur, de leur statut psychologique. On découvre à fur et à mesure que le récit