Commentaire sur les obsèques de la lionne
Tout d'abord, Les obsèques de la lionne paraît être plaisante et divertissante. Dans cette fable, l’ écrivain utilise la comparaison entre les hommes et les animaux, il désigne « le prince » (v3) comme un « Lion » (v1). Il recourt également à l’animalisation des courtisans en employant les procédés suivants : « rugir » (v16), « peuple de caméléon » (v21), « peuple de singe » (v21). De plus, Jean de La Fontaine caractérise « la Reine » (v26) comme « la femme du Lion » (v1). Ensuite, nous montrerons la soumission des courtisans qui peut sembler divertissante. Ils sont caractérisés comme des fidèles serviteurs, ils consolent le roi (« consolation » v4) et l'imitent (« on entendit à son exemple » v15-16). Aussi, les courtisans obéissent au roi (« singe du maître » v21). Il emploie également le verbe « s'acquitter » qui exprime le devoir. Enfin, cette fable est plaisante à cause de la naïveté du roi qui croit le cerf sans méfiance (« A peine on eut ouï la chose, Qu'on se mit à crier : Miracle ! Apothéose ! » v49-50). Afin de tromper le lion, il a recourt à un discours mensongé et démagogue. Il parvient à faire parler la lionne ( procédé de la prosopopée ), en rapportant ses paroles qui mettent en avant les qualités politiques du cerf. Son discours lui permet ainsi d'apaiser le roi (« le temps des pleurs Est passé ; la douleur est ici superflue. » v39-40) et de le flatter par des compliments (« Laisse agir quelque