Commentaire sur l'abbaye de thélème (rabelais).
Ce texte est un extrait de Gargantua « Fais ce que voudras. », écrit par Rabelais. Il décrit le fonctionnement de l’abbaye de Thélème, ainsi que la vie de ces occupants. Cet extrait est tout d’abord un exemple de pensé naturaliste selon Rabelais. C’est aussi une utopie. En effet Rabelais va décrire les défauts humains, et les corrigés grâce à l’abbaye de Thélème. Dans une première partie nous verrons l’énigme de la règle des habitants de Thélème. Puis dans une seconde partie nous parlerons d’une parfaite concorde. Enfin dans une troisième et dernière partie nous démontrerons les bienfaits d’une telle vie.
Dans cette première partie nous verrons d’abord l’énoncé de l’énigme puis nous verrons la solution de l’énigme.
Dans le para texte, il y a une création de la surprise (contraire au monastère et à l’anarchie), nous pouvons le voir à la première ligne par l’antithèse et le champ lexical de la règle « non part des lois, des statuts ou des règles » et aux lignes une et deux par l’antithèse et le champ lexical de la liberté « selon leur volonté et leur libre arbitre ». Il y a également une forte marque de l’opposition à la ligne une : « non par ... mais ». Il y a aussi une insistance sur la liberté, nous pouvons le remarquer par l’anaphore à la ligne deux : « quand bon leur semblait » et il y a par ailleurs une augmentation du mystère, nous pouvons le voir à la ligne trois « quand le désir leur en venait. ». Dans cet extrait on pense à une éducation médiévale notamment par l’énumération des verbes à la ligne deux : « buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient », ces verbes ont une valeur d’habitude car se sont des actions qu’on vit jour après jour et ils sont à l’imparfait. Il y a encore une insistance sur la liberté par l’anaphore à la ligne trois : « Nul ..., nul ... ; Ni ..., ni ». « Fais ce que voudras » à la ligne cinq, signifie que c’est un paradoxe (une