Commentaire sur l'incipite de therese raquin de zola
Pour commencer, l’auteur crée une atmosphère angoissante et mortifère grâce à un vocabulaire péjoratif et noir tel que « sombre », « obscures », « sales », « dans l’ombre », « lugubres », « ignobles » et d’autres termes. Ces mots décrivent tous la lumière et les couleurs sombres du Pont Neuf, ce qui renforce l’image d’un lieu malveillant. De plus, Zola se sert du suffixe péjoratif ‘âtre’ sur les adjectifs de couleurs, « jaunâtres », « verdâtres », « blanchâtres » pour approfondir cette idée.
Un autre procédé littéraire qu'utilise Emile Zola dans l’incipit est la comparaison. La description de la muraille, «monte, noire, grossièrement crépie, comme couvert d’une lèpre et toute couturée de cicatrices » nous donne l’impression que la muraille est très semblable à un mort-vivant, plus précisément, Frankenstein. L’expression attribuée au dalles, « usées, descellées », fait penser à des pierres de tombeaux stéréotypées, comme elles sont représentées dans les films. Les armoires dans lesquelles les marchands se sont installés sont aussi comparées à des tombes « étroites ».
Zola emploie aussi le champ lexical de la mort, « horrible », « froids », « coupe-gorge », mais aussi des expressions tel que « ombres », « formes bizarre », « souffles humides » pour dessiner un endroit foudroyant et troublant au lecteur, mais aussi donner l’impression d’une présence anormale, inhumaine, comme la présence de la mort elle-même.
En revanche, en contraste de cette notion, l’incipit décrit aussi le Pont-Neuf comme étant un endroit, clos, suffoqué par les murailles qui l’entourent : « corridors étroites », « long passage » ,..
En surcroit, le passage du Pont-Neuf est exposé comme étant « pas un