Tout homme recherche le bonheur. Il passe sa vie à la conquête de celui ci. Dans ce texte, Aristote parle du bonheur et de quelle façon l’atteindre. S'il s'avère en effet que la recherche du bonheur est inhérente à tout homme, reste à savoir en quoi consiste ce dernier ? Le bonheur trouve-t-il nécessairement sa source dans les plaisirs et l'amusement ?
Pour lui, le bonheur ne consiste pas dans l’amusement, mais que le bonheur devrait être élaboré à travers une conception du plaisir, guidée par la raison et la vertu.
Dans la première partie du texte (l1-4), Aristote démontre clairement que le bonheur ne réside pas dans l’amusement. Dans la seconde partie (l4-10), il exprime que l’amusement reste quand même important pour l’homme.

Dans la première partie du texte (l1-4), Aristote nous démontre clairement que pour lui, le bonheur ne réside pas dans l’amusement.
Qu’est ce que le bonheur ? Il se compose de "bon" et "heur". "Heur" signifiant "Etre" soit sentir, vivre, exprimer, et "Bon" quelque chose de bon, de bien. Le bonheur serait une sensation de bien être permanent. Qu'est ce que l'amusement ? Le fait de s'amuser de se distraire.

Dès la première phrase du texte, Aristote expose clairement sa thèse : « Le bonheur ne consiste pas dans l’amusement ». Pour lui, le but de la vie ne doit pas être l’amusement. Il désigne même l’amusement comme souffrance si après tous les sacrifices, si après avoir travailler toute notre vie, notre seul but soit l’amusement.
En effet, L’amusement n’est pas une fin en soi. il n’est qu’une simple distraction, sans suite qui ne permet pas l’accès à un bonheur stable et continu.
La répétition à deux reprises du mot « absurde » montre l’indignation d’Aristote devant cette vision du bonheur. Car si le bonheur n’était qu’une suite de distractions, tout le monde l’aurait atteint et il n’aurait plus de valeur.
Il nous fait aussi comprendre que le but de la vie est le travail. Et que l’amusement serait nuisible pour l’homme.

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