Commentaire thérèse raquin
* Question très difficile à aborder, qui nous concerne tous à un niveau archaïque. * L’épidémiologie ne concerne que les incestes révélés / Silence, honte, culpabilité. * Inceste père / fille : certains sont culturels, d’autres liés à l’histoire, la personnalité des parents à des éléments pathologiques. * La majorité des incestes concernent les filles (24 % de garçons) * Ils ne sont pas du tout l’apanage d’un niveau social particulier. * Les relations incestueuses ne se limitent pas aux rapports sexuels génitalisés.
1)- LES DIFFERENTS TYPES D’INCESTE
-) Quels sont les différents protagonistes ?
Mère :
L’inceste mère / enfant est rare.
Mais la mère a une influence très importante sur le développement sexuel : peut prendre une forme très insidieuse (cf. incestuel)
Père, beau-père :
Le beau père n’a pas connu les premiers soins, les premiers rapports corporels avec sa fille. Le rapport qu’un père a avec sa fille est d’une autre nature. Statistiquement, plus un père a vécu ces relations de type maternage, moins fréquents sont les risques d’inceste.
Culturellement, l’inceste est plus important quand il n’y a pas de lien du sang.
Fratrie :
Culturellement admis dans certaines familles (cf. grand frère / sœur).
Il s’agit d’être vigilant, c’est-à-dire savoir distinguer les différents niveaux (jeu touche-pipi). Avec l’âge, les jeux changent de nature. > 3 ans, la question se pose réellement.
Importance de la fratrie dans l’évolution psychique de l’individu (une réelle relation amoureuse peut se développer comme continuité de la tendresse).
Cf. échec à nouer une relation à l’extérieur de la famille ; cf. refuge vis-à-vis des parents hypo-protecteurs = cocon.
Explication psychanalytique par rapport au narcissisme primaire.
LARSON et MADDOCK :
= Les familles incestueuses sont très diversifiées et hétérogènes, il s’agit de proposer des modalités thérapeutiques très différentes.
Classification : 4 type