Commentaire Une Arrivée Jacques Réda
Dans le recueil des Sonnets Dublinois, Jacques Réda, écrit en 1990, son récit de voyage de l'Irlande. Il nous fait visiter tous les recoins de l'Irlande : de la grande ville de Dublin dans Une Arrivée aux petites rues de Grafton Street sans oublié de boire une bonne bière Au Pub. Et l'on repart, nostalgique, avec une Dernière Image en tête. Jacques Réda a obtenu le prix de l'Académie Française grâce à sa poésie contemporaine. Il renouvelle la forme du sonnet qui se valait vieillissante. On reconnaissait le sonnet à ses deux quatrains et ses deux tercets mais Réda innove grâce à des vers de 15 syllabes et à l'aide d'une autre structure : trois quatrains accompagné de deux autres vers.
Lors de ce commentaire nous tenterons de montrer comment Jacques Réda assimile la banalité d'une ville tel que Dublin à un rêve magnifique.
Dans une première partie nous montrerons la magnificence de cette ville lors de sa découverte, puis nous relèverons, dans une deuxième partie, la théâtralité de ce texte.
La découverte de la ville se fait progressivement lors de son survol, nous pouvons donc remarquer une chronologie à travers tout le texte. Le début de la découverte est marquée par « une ville que l'on voit apparaître » (v.2), le commencement de cette découverte est appuyé par un très fort désir d’atterrir « Rien de plus attirant » (v.1). Une gradation inversée est présente sur toute la longueur du texte : lorsque l'on arrive en avion « un long nuage qui semblait essuyer et polir » (v.2&3) découvre la ville, nous sommes donc très impatient et nous avons le désir de découvrir la ville. Réda va ensuite s’engouffrer « Au fond de cet abîme » (v.5) pour arriver à un « carrefour », dans une « rue » jusqu'à la découverte de cette « sage petite lampe » (v.8). Cette gradation est inversée puisqu'elle part du plus grand pour arriver au plus petit, ce qui n'est pas banal et fait donc contraire à l'image d'une carte postale, cette gradation